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Jean-François GOUYET

B2. Calcul des consommations et
bilan global  (1985/86 et 1986/87)..

    La mesure de la consommation électrique pour le chauffage seul est faite grâce à un compteur supplémentaire aimablement prêté par EDF.

Les pertes journalières P sont calculées en mesurant la différence de températures entre l'extérieur TX et l'ambiante TA, connaissant le coefficient G (voir page 6) et le volume chauffé V

P =1/6 Σt  (TX -TA)xGxV/1000    en KWh

Les températures sont prises à des temps t espacés de 10 mn (d'où la division par 6).

G = 0,81 W/°C m3 V = 470 m3

 Bilan global (1985/86 et 1986/87)

                Le bilan est ici donné en absence de stockage. mais on peut considérer celui-ci comme relativement négligeable. Il est essentiellement un volant thermique permettant de lisser les variations de température.
                L'apport solaire est calculé connaissant la température en haut des capteurs TC, la température ambiante TA correspondant à la reprise de l'air de la maison, le débit D de l'air soufflé et évidemment sa chaleur spécifique Cp :

Cp (TC - TA)xD/1000  en  KWh.

Cp = 0,34 Wh/m3K et

D = 1700m3/h.

Les graphiques qui suivent représentent les apports solaires et électriques mesurés et calculés sur les deux années 1985/1986 et 1986/1987. On a porté en abscisse le jour de l'année, et en ordonné les consommations et apports en KWh.
L'une des courbes représente le cumul de la consommation électrique pour le chauffage : on estime que le KWh indiqué est le KWh réel. Les cumuls des pertes et de l'apport solaire est déterminé comme indiqué plus haut.
La somme des apports solaires et électrique est suppérieur aux pertes, ce qui peut s'expliquer par un apport solaire indirect dont on n'a pas tenu compte. C'est à dire que l'on peut renormer le coefficient G pour tenir compte de cet apport. Ceci est en fait une définition du coefficient B. L'ajustement des pertes et des gains s'obtient en multipliant les pertes par 0.91. Cet ajustement est excellent la seconde année car les mesures n'ont plus eu à souffrir de pannes du système informatique.

Le coefficient des pertes est alors 0.91*G = 0,74

 Données8586

Données8687

Les courbes du total des pertes et du total des gain se superposent bien surtout lors de la seconde campagne de mesures.

Ainsi l'apport solaire au cours de ces deux années est de l'ordre de 25% du chauffage de la maison.